CRRAB - Centre de récupération de recyclage et d’application du bois.
Projet participant à l’atelier collectif, Starter 7, organisé par InterMade (de Janvier à Avril 2007).
L’évolution et les étapes du projet sera présentée ici en une série de petits entretiens.
Présentation du projet - 20 février 2007
Les objectifs du CRRAB :
Récupération de bois mis au rebut, "palette, caisse, cageot, meuble, bois de chantier ; et donation d’entreprises et de particulières..."
Valorisation de ce bois, par une transformation en objet utilitaire « petit meuble : table, banc, coffre, jardinières, objet de déco, etc.... »
Création d’un atelier galerie pour la présentation et la vente d’oeuvres créées à partir de bois recycler.
Notre association va développer un pôle de sensibilisation aux méthodes de recyclage en mettant en place diverses initiatives en direction de publics ciblés
Ateliers de restauration de petits meubles. Expositions, rencontres...
Aider, dans un champ aussi large que possible, au développement de projets artistiques et culturels faisant appel aux recyclages du bois et autres matériaux.
CONTACT :
Tahar ABBAS
3a rue de l’académie
13001 Marseille
tel : 06 65 63 60 22
contact@crrab.org
www.crrab.org (en construction)
Interview de Tahar Abbas - 13 mars 2007
(par S. Delrieu. LaPlateforme)
Comment est venue l’idée de ce projet ?
Le projet du CRRAB est né du constat qu’aujourd’hui on consomme en Europe et dans le monde de grandes quantités de bois, sans prendre en considération ses fortes potentialités de recyclage. À l’échelle locale notamment, nous avons pu observer des pratiques de gaspillage de ce matériau, qu’il s’agisse de professionnels du bois ou des ménages. Or, dans un contexte de raréfaction des ressources, et s’agissant d’un matériau sain et peu énergivore, il nous a semblé nécessaire de pratiquer et promouvoir son recyclage, en lien avec la problématique plus globale du développement durable.
L’association a donc pour objet le recyclage du bois habituellement mis au rebut, ainsi que la mise en place d’un pôle de sensibilisation et d’échanges liés aux problématiques du bois et du recyclage.
L’idée serait d’abord de récupérer le bois destiné à la poubelle puis d’organiser des ateliers de restauration et d’initiation à la menuiserie. De transmettre des savoirs faire, et de permettre à des personnes de développer une créativité autour du bois. Venir apprendre, venir réparer, venir bricoler, venir créer... Une 3ème étape serait de créer une vitrine permettant de vendre certaines créations. Et un autre volet du projet est de sensibiliser les personnes au recyclage en général.
Depuis le début de l’atelier « Starter », y a-t-il eu des changements dans ton projet ? Le fait de travailler en atelier collectif a-t-il modifié certaines visions ?
Pas dans le fond, l’idée est restée la même. Mais en découvrant les autres projets et en travaillant avec les outils proposés dans la formation, je me suis aperçu que pour qu’il soit viable, il n’y avait qu’une solution : les partenariats,être solidaire dans une démarche
cohérente.
Par exemple, ce projet nécessite un local, pour stoker le bois et pour animer les ateliers. Certains projets peuvent se passer de locaux au démarrage, pas celui-ci.
La solution serait de prendre un local avec d’autres structures, de mutualiser certains coûts (local, secrétariat collectif...), mais aussi de développer certaines facettes ensemble, notamment le côté « vitrine » publique, nos outils de communication, certaines actions de sensibilisation... Cela peut créer une synergie et permettre aux différentes structures de mieux se développer. À propos du local, nous commençons une prospection avec certaines personnes et structures avec qui je suis déjà en relation.
En ce moment, à quelle étape en est le projet ?
D’un côté la création de l’association. De l’autre, c’est oser aller rencontrer les gens et parler du projet. Aller, par exemple, rencontrer des mairies de secteur qui pourraient être intéressé par la dynamique d’un tel projet, contacter des entreprises privées, fabricants de bois, afin de proposer des conventions liées à la récupération des bois qu’elles jettent, parler du projet à des menuisiers à la retraite pour voir s’ils seraient intéressés par le fait de transmettre leur savoir faire au sein d’ateliers, etc. En fait, cette création de partenariats, de liens, se situe à tous les niveaux du projet, pour le local, pour la récupération du bois, pour les ateliers... Je rencontre également d’autres structures qui travaillent à Marseille sur le recyclage, pour leur présenter ce projet, et imaginer avec elles des synergies pour tout ce qui concerne la sensibilisation des publics, l’organisation de manifestations publiques, etc.
Quelle échéance te donnes-tu pour le démarrage effectif de CRRAB ?
Disons, début 2008 pour un démarrage des activités.
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