A l’échelle internationale, la barre du milliard de personnes souffrant de sous alimentation a été franchie en 2009.
Dans les pays occidentaux, certaines études font état de 40% de perte de la nourriture produite.
En France, la campagne des restos du coeur affichait en 2009 un nombre de bénéficiaires 10 fois supérieur à celui de la campagne de 2005-2006. Dans le même temps, les difficultés économiques rencontrées par les producteurs et par les consommateurs s’accentuent.

Face à ces constats paradoxaux, les réponses sont multiples.

Les nouvelles pratiques s’inscrivent dans des circuits économiques et des partenariats très différents des systèmes traditionnels : renforcement de l’aide alimentaire via les dons et les appels d’offre publics, développement d’épiceries sociales et solidaires, émergence de pratiques locales retissant des liens de solidarité entre producteurs et consommateurs...

Si l’aide alimentaire constitue un enjeu de société, elle correspond aussi à la croissance d’un nouveau marché économique dont les ressorts font débat.

Quelles sont les dynamiques économiques qui sous-tendent les dispositifs d’aide alimentaire ?

Comment ces dispositifs évoluent-ils dans le temps ?

Quels questionnements et quelles nouvelles régulations appellent-ils ?

Cette rencontre sera introduite par l’analyse d’un panel de pratiques implantées en région PACA réalisée par une promotion d’étudiants du Master RH-Economie Sociale et Solidaire de l’Université de la Méditerranée. Leur lecture de terrain croisera des points de vues d’experts, de professionnels, de praticiens, d’élus, et de citoyens.