Enjeux et perspectives d’Autopartage
Le Plan de Déplacement Urbain (PDU) de la Ville de Marseille indique, pour l’année 1999, que 7500 voitures bougent moins d’une fois par semaine et occupent la moitié des places de stationnement autorisées dans les 1er, 3ème, 5ème et 6ème arrondissements. Ces voitures « ventouse » ne servent presque jamais, encombrent inutilement le centre-ville et le rende désagréable à vivre.
Face à ces problèmes de place, la Ville envisage de construire à prix d’or des parkings réservés aux résidents (la construction d’une place en centre ville coûte 15 000 €). En tant que résident, il faudra alors prévoir un budget-parking conséquent, pour une voiture qui ne sert parfois que rarement. Pourquoi dépenser autant d’argent, du côté de la collectivité comme du côté des particuliers, alors que des solutions alternatives pourraient être envisagées ?

La voiture citoyenne
Les automobilistes ordinaires utilisent souvent leur voiture pour réaliser un trajet parfois très bien desservi par les transports en commun. À l’inverse, nos abonnés marchent plus, et utilisent plus les transports en commun que les autres automobilistes.
Le fait d’adhérer à une organisation de voitures partagées permet souvent de constater qu’il est possible de vivre sans la charge d’une voiture personnelle, tout en ayant l’avantage d’une voiture disponible lorsque le besoin est réel. C’est peut-être le principal intérêt de cette formule innovante.
Pouvoir choisir le type de véhicule en fonction du type de déplacement, ne payer que le temps et le kilométrage réellement utilisé (à la demi-heure et au kilomètre près)... sont des luxes que ne peuvent s’offrir que les abonnés de l’Autopartage.

Partenariat RTM - Autopartage : débarrassez vous de votre vieille voiture
Depuis le 24 mai 05, il est proposé aux marseillais de vendre leur vieille voiture. En échange, ils peuvent bénéficier d’un abonnement gratuit pendant un an à Autopartage et d’un abonnement à moitié prix pendant un an à la RTM. Associer intelligemment voiture partagée et transports en commun pourrait être une des solutions aux problèmes de transports urbains. Cette opération a reçu le label 2005 de la « Semaine du développement durable » du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable.

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