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Hiérarchie : LaPlateforme ?Assemblées Générales et documents LaPlateformeAG 2006 - LaPlateforme (Association Place)
fleche ... LaPlateforme - Compte Rendu de l’assemblée générale de Place
AG du 16 mai 2006
mis en ligne le 30 mai 2006.
 

 

L’assemblée générale de l’association Place a eut lieu le 16 mai 2006. Voici le compte rendu de l’AG.

LaPlateforme
Assemblée Générale du 16 mai 2006

Emergence d’une dynamique partenariale
www.laplateforme.org

Compte rendu et relevé de décisions
- Association Place -

Présents :

Pour LaPlateforme :

Maiten Bel, présidente,
Martine Derain, trésorière,
Sandrine Delrieu, élaboration du site et animation des contenus de LaPlateforme
Philippe OSWALD, co-élaboration de LaPlateforme.

Invités :

Hélène Laude, ESSOR 13
Agnès Janin, Adije
Nicolas Belaube, Grain à moudre
Philippe Marc, Espace Liberté,
Pierre Levy, Intermade
Florent Houdmon, Intermade
Benjamin Leroy, eco-sapiens.com (porteur de projet, à la couveuse intermade)
Simon Pierre Henri, Maester économie sociale et stagiaire à Essor13
Christine Maouad, Coqlico
Brigitte Rouzières, Coqlico

I - Contexte de l’assemblée générale.

Cette AG initie une transition. Le projet LaPlateforme a été initié sous l’association PLACE, mais l’ambition présentée consiste à faire évoluer l’association vers un portage partenarial du projet. L’association aurait alors vocation à changer de nom lorsque les partenariats seront structurés. L’identité et le positionnement du projet sont inscrits dans cette dimension partenariale. Sa réussite, son utilité et son devenir s’articulent sur cette dimension collective.

La première phase de création de LaPlateforme fut réalisée en interne dans l’association Place et ne comptait pas encore d’adhérents. Les personnes ou structures invitées ont été approchées lors de la phase d’élaboration du site, sans pour autant être directement associées au projet. Le but de cette AG était de présenter l’état actuel du travail réalisé, jugé suffisamment avancé pour être montré et mis en débat, afin d’apprécier les évolutions possibles de LaPlateforme avec un premier noyau d’adhérents potentiels.

Le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier ont été approuvés par le bureau sortant. La présidente et la trésorière ont énoncé les motivations de leur départ. Elles souhaitent céder la place à une nouvelle équipe pour le portage du projet (LaPlateforme) à venir. Afin d’accompagner la transition, leur départ ne sera effectif qu’à la constitution de cette nouvelle équipe, et dans un délai maximum d’une année (prochaine AG).

II - Présentation du projet

Le positionnement du projet a été mis en débat. Philippe Oswald et Sandrine Delrieu ont présenté les grandes lignes directrices qui fondent son orientation actuelle par un échange de questions / réponses :

Quel est le positionnement du projet, comment se différencie-t-il des « portails » existants ?

La vocation du projet est de promouvoir toutes les facettes d’une approche au sein de laquelle des questions économiques et des questions de société ou de citoyenneté sont liées et croisées. Cette entrée « caractérise » l’esprit du site, résumé par l’intitulé « initiatives individuelles, intérêts collectifs ». Ce positionnement traduit une volonté d’apporter des éléments d’éclairage, et des outils, facilitant une compréhension et une appropriation des enjeux abordés sur le site.

Le site revêt une dimension de « plateforme » qui se veut très opérationnelle. La production de contenus vise à faciliter des articulations, à promouvoir des mises en relation, à stimuler des initiatives, à apporter des éléments méthodologiques. Il s’adresse à des porteurs d’initiatives ou de projets, à des dispositifs chargés de les accompagner, à des étudiants positionnés sur ces questions, à des entrepreneurs, des institutions, et à des citoyens consommateurs ou curieux de ces innovations économiques.

La plateforme se donne pour ambition de promouvoir autant que faire se peut des liens et des mises en relations les plus intelligentes et les plus fructueuses possibles entre ces différentes polarités. L’interactivité est au centre des préoccupations du projet et nous chercherons à en mesurer son efficacité (évolution des visites, contacts induits, incidences en terme de fréquentation pour les dispositifs, ou en terme de commercialisation pour les activités). Depuis son émergence (moins d’un an), la fréquentation actuelle de LaPlateforme se situe autour d’une centaine de visites par jour. Elle augmente régulièrement. Plusieurs interactions et échanges ont déjà été enregistrés.

Quelle est son « ambition » territoriale ?

L’entrée territoriale (Marseille ‡ Bouches du Rhône ‡ PACA), vise à ancrer les expériences repérées et les pratiques dans un territoire qui part de Marseille et s’étend à la Région, et à faciliter des échanges sur ces territoires. La région est sans doute une échelle pertinente quant aux modes de projection à venir (Une Europe des régions). L’affichage d’une entrée territoriale confirme aussi la vocation opérationnelle du projet, où plan des pratiques et plan des idées s’articulent autour de réalités partagées.

N’y a-t-il pas un risque de dispersion et de dilution au niveau des multiples contenus du site ?

L’ambition affichée est très forte. Elle présente, c’est vrai, le risque d’une dilution des contenus apportés dans une masse informationnelle diffuse. L’aspect « fourmillement d’informations » a été plusieurs fois noté, apprécié par certains visiteurs, critiqué par d’autres. LaPlateforme a été conçue de manière évolutive, et son organisation, ses rubriques, ses mises en relief de thématiques, son visuel... suivent ce que l’on pourrait appeler un processus créateur. L’invention d’un principe de travail et d’une structure d’organisation qui s’affine au fur et à mesure du temps permet d’être en adéquation avec les événements, les avis des utilisateurs, les discussions avec des partenaires potentiels. Cet état d’esprit conditionne la réussite d’un projet qui n’est pas « clef en main » mais s’invente en marchant. Ce processus évolue par étapes ou « effets de seuils ». Depuis son émergence, un premier seuil d’organisation a par exemple été dernièrement mis en place à partir d’une structuration sous forme de dossiers. Les différentes informations (repérage d’enjeux, textes de lois, entretiens d’entrepreneurs, présentations d’offres existantes, dispositifs d’accompagnements, apports méthodologiques, points de repères...) sont tissées entre elles par un fil rédactionnel et organisées par dossiers thématiques. L’apport rédactionnel vise à « reconstruire » une intelligibilité globale pour faciliter des articulations, éclairer des orientations ou accompagner des choix.

Comment envisager la collaboration des participants à l’élaboration des contenus ?

C’est une question centrale et assez subtile. Ses modalités s’inventeront aussi en marchant, en discutant, et, en cela, cette assemblée générale initie un point de départ.
Le site est fabriqué avec un logiciel de publication en ligne collaboratif (SPIP) développé dans le secteur des logiciels libres et structuré par nature pour organiser des collaborations (intranet, groupes de travail en ligne, échanges avant publication, etc...). Pour autant, un changement de la structure d’organisation implique de lourdes conséquences techniques. Sandrine Delrieu a acquis une formation Internet de base (SPIP, Dreamwaver) qui permet de faire évoluer la structure du site rapidement, mais certains développements pourront nécessiter des compétences plus expertes.
Il y a ensuite le niveau de l’animation des participations ou des contributions qui soulèvera indéniablement des questions. Pour qu’une dynamique collective fonctionne, il faut qu’intérêt personnel (à devenir partenaire, à produire des contenus...) et intérêt collectif (évolution sociale, innovations...) s’imbriquent.

Un des premiers points peut consister à identifier quelques écueils que nous chercherons à éviter :

Éviter toute forme de positionnement « idéologique ». L’enjeu ne consiste pas à promouvoir ou à défendre un secteur d’activité contre un autre, ni à définir une « pensée unique ». Il s’agit de faire découvrir la richesse, les caractéristiques et toutes les potentialités d’approches, innovantes sur le plan économique parce qu’elles intègrent des questions de citoyenneté, de réalisations personnelles et d’intérêt collectifs. Cet état d’esprit, ouvert, s’inscrit par exemple dans le menu du site par l’utilisation des pluriels : « commerces équitables » et non « commerce équitable », « économies sociales et solidaires » et non « économie sociale et solidaire »...

Éviter un rabattement sur une communication institutionnelle ou de simple « vitrine ». La communication est au centre de l’enjeu visé, puisque LaPlateforme a pour vocation de croiser les informations et de les mettre en perspective. Chaque identité (structures, personnes) doit pouvoir être repéré individuellement, dans ses particularités, tout en s’inscrivant dans un cadre plus large où l’information s’enrichit de questions de sens, et de devenirs. L’ambition consiste à aller au-delà d’une dimension de catalogue ou d’annuaire par la production d’une « intelligibilité » qui révélerait la richesse du site par les éclairages ou les approches originales qu’il cherche à promouvoir.

Éviter un glissement dans une simple relation de « prestation de service » entre LaPlateforme et ses adhérents. (exemple : avoir son « mini site personnel » au sein de LaPlateforme sans considérer l’ensemble des liens et des croisements qui le tisse). L’ambition consiste à réussir le pari de co-productions qui pourront se construire par étapes, en fonction des thématiques, des personnes ou des sujets abordés. Au fur et à mesure de l’évolution du site, les conditions de ces co-productions pourront rechercher des formes d’organisation adéquates (organisation par groupes de travail ou par collèges, partage de l’administration de certaines parties du site)

Tout l’enjeu consiste à maintenir une démarche vivante et à communiquer cette vitalité au travers des contenus et des mises en relation fructueuses pour les uns et les autres.
Cette construction de partenariats actifs passera inévitablement par des questions, des négociations, voire des tensions, par des phases d’expérimentations / bilans... qu’il s’agira de mettre en débat et d’orchestrer. La démocratie n’est ni un long fleuve tranquille ni une image bien lisse et des règles ou des arbitrages s’inventeront en marchant, au cas par cas. Le pari porte sur le fait que c’est aussi la vitalité de ces échanges et de ces libertés d’expression qui participeront de la vitalité du site, de son intérêt et de son développement. Compte tenu de la crise démocratique actuelle et du climat de morosité ambiante qui l’accompagne, nous pensons que ce type de plateforme participative peut renouveler certains liens, relancer des dynamiques de communication...
À ce titre, LaPlateforme est elle-même, dans son processus dynamique, un lieu où pourront s’expérimenter en interne les innovations citoyennes et économiques, l’invention de formes de gouvernance... dont elle veut par ailleurs témoigner.

Comment envisager le financement du projet ?

Nous avons réussi à financer l’émergence et le « prototype » existant de LaPlateforme sur une part importante des fonds propres de l’association PLACE. Pour convaincre des partenaires, un tel projet a besoin d’un socle existant, d’une partie visible que nous avons pu élaborer avec le soutien de la Politique de la Ville et un investissement de notre part. Les deux dernières années ont donc été déficitaires d’environ 30.000 euros au total.
Un premier partenariat rapproché avec ESSOR 13 a permis d’explorer des pistes concrètes : Nous avons expérimenté une co-production portant sur l’élaboration et la diffusion d’un contenu d’accompagnement thématique au sein d’Essor et Simon Pierre, stagiaire à Essor13, s’est investi sur le projet LaPlateforme. Cela nous a également permis de créer un lien avec le Master d’économie sociale.

L’année à venir entre dans une deuxième phase de travail, puisqu’elle est destinée à préfigurer les conditions d’une « gouvernance » plus collective. Nous avons obtenu un soutien du Conseil Général, et du service économique de la Région. Nous tenions à solliciter ce service « Économie » pour inscrire ces dimensions de citoyenneté au cœur des enjeux économiques de la région, et créer des ponts entre différents secteurs. A terme, il sera sans doute intéressant de mobiliser de concert le service économique et le service emploi, très investi sur la thématique de l’économie solidaire, pour travailler l’articulation entre économie et emploi.
La suite et l’avenir dépendront des avancées que nous réussirons à franchir cette année. Les orientations du projet s’articulent bien avec les préoccupations institutionnelles actuelles de la Ville, du Département ou de la Région qui cherchent à promouvoir des formes de coopération entre acteurs pour répondre au pari d’une optimisation des investissements publics. Mais si le projet et son intention ont reçu un accueil positif de la part des partenaires approchés, il faudra leur apporter des preuves de sa pertinence auprès des acteurs locaux. L’année à venir (2006/2007) sera une année test sur cette question.
L’évolution positive du projet permettra d’envisager ensuite des formes plus directes de mutualisation et de participation financière directe des partenaires impliqués.

III - Principaux apports des participants

Hélène Laude (ESSOR 13)

La démarche intéresse ESSOR 13 et nous avons déjà initié une collaboration que nous souhaitons poursuivre. Je suis donc prête à m’investir sur des groupes de travail destinés à faire évoluer le projet. Je suis aussi intéressée par le fait d’aborder à plusieurs des questions de formation ou d’accompagnement où j’ai acquis une expérience professionnelle.

Philippe Marcq (Espace Liberté)

Il sera important d’évoluer vers un partage et un portage partenarial qui structure la question de la mutualisation du projet. L’implication réelle des participants sera conditionnée à ce portage. Plusieurs solutions sont envisageables et je pense, entre autres, à la solution du groupement d’employeur développé ici par Projet13. Même s’il est encore un peu tôt pour envisager ce type de mutualisation, il est important de la mettre en perspective. La mise en commun des compétences et des moyens humains fait partie des directives institutionnelles actuelles. Même si à Marseille, cela « prend » difficilement, cela devra se développer. Je pense aussi à des fondations comme la Fondation de France ou la Fondation Caisse d’épargne (Creasol) pourraient être partenaires de ce type de démarche.
L’idée de travailler par « collèges », en fonction des types de partenariats, d’implications, d’intérêts... est évoquée, les formes que cela pourrait prendre se manifesteront au fur et à mesure de l’avancée du projet.

Agnès Janin (Adije)

La démarche est très riche et cela m’intéresse d’y adhérer. J’ai néanmoins un peu de mal à y situer l’Adije qui n’est pas spécifiquement positionnée sur les questions abordées au sein de LaPlateforme. Les porteurs de projets que nous suivons sont dans des démarches économiques plus classiques. Il pourrait y avoir des passerelles, mais la solution d’un groupement d’employeur serait beaucoup trop engageante pour une structure comme l’Adije par exemple. Je vais déjà commencer par diffuser le site auprès des porteurs de projet, et continuer de sensibiliser les entrepreneurs bénévoles qui interviennent à l’Adije à certains sujets ou pratiques développés ici. Je pourrai envisager de participer à certains groupes de travail, notamment sur l’évolution de l’organisation générale, mais je n’ai que très peu de temps disponible. Je pourrai également vous mettre en relation avec certains bénévoles de l’Adije que la démarche pourrait intéresser.
Par ailleurs, Agnès Janin évoque l’idée d’une participation financière des futurs partenaires, avec des modalités à définir, afin de diversifier les ressources et d’inscrire également les partenariats par un investissement économique.

Pierre Levy (Intermade, 13ème et 14ème arrondissements)

J’arrive tout juste sur Marseille et je démarre demain au sein d’Intermade pour conduire une mission de développement sur les 13ème et 14ème arrondissements de Marseille. J’avais vu le site www.laplateforme.org lorsque je cherchais à descendre sur Marseille il y a 8 mois, et je l’avais déjà trouvé très riche, fourmillant d’informations. N’ayant pas encore pris mes fonctions à Intermade, je ne sais donc pas encore trop de quelle manière je pourrai y collaborer, mais la motivation y est. Je suis prêt à m’investir dans les groupes de travail.

Florent Houdmon (Intermade)

La démarche est très intéressante, mais je m’interroge sur les limites de la coproduction. Il est très important de cibler et de repérer un intérêt réciproque pour aller au-delà de l’intention qui ne se traduit jamais en acte. Nous avons cette difficulté en interne avec les porteurs de projet d’Intermade. Il serait donc intéressant et important d’y réfléchir ensemble. Intermade sera sans doute intéressé par une adhésion à cette démarche que je présenterai au prochain conseil d’administration. Par ailleurs, je trouverais intéressant, lorsqu’un porteur de projet s’adresse à nous de pouvoir le diriger vers LaPlateforme, en sachant qu’il trouvera là des contenus, thématiques et techniques, qui pourront l’aiguiller dans ses recherches ou lui permettre de prendre des contacts.
À propos des pistes de financements, Florent Houdmon parle du FSE et des orientations 2007/2013 avec lesquelles l’état d’esprit et de travail de LaPlateforme pourrait correspondre.

Benjamin Leroy (Eco-Sapiens)

Nous avons un site (eco-sapiens.com) où nous produisons nous aussi des contenus sur des thématiques convergentes à celle de LaPlateforme. Comment serait-il envisageable de coopérer pour créer des synergies ? Il faudrait réussir à imaginer de travailler sur des productions qui puissent être croisées. En tout cas je suis intéressé par l’évolution du projet et par les groupes de travail qui se mettront en place. J’ai concrètement utilisé LaPlateforme pour trouver des documents que je cherchais concernant le projet que nous développons à eco-sapiens.
Compte-tenu de la masse d’information qui est sur le site, la lettre d’information mensuelle est très utile pour cibler directement les derniers articles publiés en ligne.

Simon Pierre Henry (Stagiaire Essor 13)

Un des rôles importants de LaPlateforme est celui de Centre de Ressources pour les porteurs de projets, les entrepreneurs, les structures d’accompagnement... et de lieu de mise en contact entre les personnes.
Dans le débat sur cette notion de Centre de ressources, est pointé le fait que chacun (porteur, entrepreneur, accompagnateur...), souvent « dans son coin », est riche de connaissances, d’expériences dans ce qui fait sa filière, ses compétences, recherches, observations... L’idée d’un centre de ressources qui puisse capitaliser, mutualiser, rendre publiques et disponibles en ligne ces ressources fait partie des contenus que LaPlateforme continuerait de développer.

IIII - Décisions et perspectives.

Deux orientations premières, concrètes, ont pu se dégager de ces premiers échanges :

1. Lancer une dynamique d’adhésion plus formelle.

La démarche étant en mouvement, il est important de proposer un premier niveau d’adhésion qui ne soit pas limitant. La participation se jouera aussi dans les dynamiques de travail. Deux montants d’adhésion ont été arrêtés :

5 euros pour les particuliers.
50 euros pour les personnes morales, les structures.

Un bulletin d’adhésion sera envoyé aux participants et diffusé de manière plus large. Il sera accompagné du compte-rendu de cette première assemblée générale de LaPlateforme. La présentation du compte-rendu et des conditions d’adhésion pourront également être diffusés sur le site de LaPlateforme. L’identification des adhérents permettra de les tenir informés de l’avancée de la démarche et de l’animation des groupes de travail.

2. Initier des groupes de travail. Trois thématiques ont été proposées :

-  1/ La première, proposée par Philippe Oswald, consiste à travailler à plusieurs sur un dossier thématique portant sur la question de l’ « hébergement logistique » des porteurs de projet par les structures d’accompagnement type couveuses, pépinières... Ce dossier permettrait d’aborder des questions de statuts, de mutualisation de moyens, de contenus d’accompagnement, etc... et d’introduire les dispositifs existants (entretiens, positionnements) au sein d’une réflexion globale sur l’accompagnement de projets. Cette entrée permettrait de démarrer par un sujet qui concerne plusieurs des participants présents (Essor13, Intermade, Espace liberté, Adije).

-  2/ La deuxième thématique a été proposée par les participants (Philippe Marcq, Hélène Laude, Agnès Janin). Elle vise à travailler sur les modalités possibles d’évolution du portage et de l’organisation. Ce groupe pourrait également travailler sur la rubrique « Pourquoi ce site ? » avec comme base de départ, le premier compte rendu d’AG. Cette rubrique témoignerait de l’évolution d’un projet qui n’est pas un projet « clef en main », mais un processus de travail et d’innovations.

-  3/ La troisième thématique concerne la fabrication de dossiers permettant une entrée thématique, par filière d’activités, dans LaPlateforme. Comme le dossier « Logiciels Libres », créé en mai 06, il s’agit de croiser : _* Un ou des entrepreneurs (interview, observations, connaissance de leurs filières, présentation de leurs prestations...) _* De textes de lois, directives, des informations juridiques... concernant ce champs d’activité. _* De connaissances plus élargies permettant de mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux d’une filière, les innovations qui y émergent, les crises ou débouchées qu’elle traverse... à travers les pratiques des uns et des autres. (« Pense avec le monde, agis en ton lieu »)
Ces dossiers seraient actualisés par les entrepreneurs concernés (dont certains pourraient devenir partenaires actifs de LaPlateforme), par l’équipe ou les partenaires de LaPlateforme, comme par toute personne ayant une information pertinente à partager.
L’actualisation dynamique et collective des dossiers est une donnée importante quant à la pertinence du site.

D’autres propositions pourront également émaner des participants et donner lieu à des groupes de travail autonomes.

Ces groupes de travail n’ont pas vocation à provoquer une « réunionite » qui inquiète tout le monde. Il est donc envisagé de les limiter dans le temps et de les encadrer par des objectifs de production précis. Au-delà de la production elle-même, l’enjeu consiste aussi à s’appuyer sur ces opportunités pour travailler et échanger ensemble. Compte tenu du média utilisé, ces groupes de travail pourront s’organiser en partie sur Internet étant donné qu’un système d’intranet collaboratif est intégré dans LaPlateforme (SPIP).

Il est important de réussir à créer des espaces générant des formes de satisfaction tangibles (appréciation du résultat obtenu, mesure d’impact de la mise en ligne, qualité des connaissances ou des informations échangées, qualité relationnelle et interconnaissances, développements de pratiques, etc...). Afin que chacun, personnes et structures, porteurs de projets, entrepreneurs, conseillers, institutions... trouvent en LaPlateforme un outil pertinent, constructif, en phase avec des mutations de société, de territoires et de consciences.

Marseille, le 17 mai 2006
Compte-rendu réalisé par Philippe Oswald et Sandrine Delrieu



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